La soirée du 7 mai 2017 restera dans les mémoires pour de multiples raisons. La première est bien sûr que le 8ème président de la République française est jeune, très jeune et qu’il s’est mis en marche il y a moins d’un an. Peu de personnes à droite comme à gauche croyaient en ses chances à l’époque. C’est un formidable espoir pour tous les jeunes. Un élan. Une audace.

Cette soirée clôt un épisode peu glorieux de l’histoire politique de la France qui se traduit par la décomposition des partis historiques : Les Républicains et le PS. Leurs représentants semblent « être sonnés » et avoir une réelle difficulté à se projeter dans un monde où le « bi partisme » peut ne plus être la référence. Si nous voulons donner la moindre chance à notre pays de sortir de l’ornière dans laquelle il se trouve, il va falloir inventer une représentation qui ne ressemble à rien de connu. Où différents courants de pensée sont représentés et pour autant, capables d’adhérer et de porter des projets pertinents pour la collectivité et en cohérence avec les orientations du projet présidentiel.

Une soirée marquée par deux discours du  nouveau Président de la République de grande tenue. Un premier discours dans son QG, empreint de solemnité et de sérieux. Un ton respectueux pour son adversaire et pour tous ceux qui ont voté pour lui, pour faire barrage au Front National…sans pour autant partager on projet..  Il est lucide et déjà engagé sur son nouveau job : « la tâche est immense ».  Un engagement qu’il prend dans un lieu chargé de symboles.  Il marche seul sur l’esplanade du Louvre sur l’hymne européen. Son, images, en résonance avec  les axes du projet porté par Emmanuel Macron. Les perpectives sont immenses…de l’esplanade du Louvre, lieu historique qui rassemble la culture, la politique, l’économie, l’ouverture aux autres et d’où le regard se perd jusqu’à la Défense et plus loin encore. Vers l’Ouest.

Nous avons certainement un mois encore complexe à vivre avant les élections législatives. Tous les repères sont remis en question. L’enjeu est d’arriver à élire un nombre suffisant de représentant « En marche » pour pouvoir engager les évolutions et nous mettre au travail avec une motivation qui ne s’appuie ni sur les peurs, ni sur les indignations…mais sur le désir de penser et d’être !