L’annonce faite en ce début novembre 2017, du report de l’objectif de réduction à 50% de nucléaire dans la production d’électricité en France était inéluctable. Lors de l’analyse du projet de loi transition énergétique de Mme Royal, au CESE nous avions relevé l’incohérence des chiffres et la nécessité d’engager un réel travail de fond pour qualifier ce scénario, ses impacts et sa faisabilité.
La ministre de l’époque a préféré l’annonce non étayée sans doute pour paraître dynamique et engagée ….et gagner les voix des écolos ? Perdu !
Cela dit, à court terme, le passage de l’hiver 2017-2018 s’avère difficile compte-tenu des centrales nucléaires indisponibles (les 4 réacteurs de Tricastin, etc …). En ce moment, nous importons de l’électricité des pays voisins et l’ensemble des centrales thermiques classiques (charbon, fioul) fonctionnent alors qu’il ne fait pas encore vraiment froid. Si une vague de froid s’abattait sur l’Europe, nous serions certainement en très grande difficulté.
A nos cheminées, aiguilles à tricoter et boissons réconfortantes ….