Depuis la covid, on quitte Paris pour aller dans des villes plus cool. On quitte son boulot pour « un boulot qui a du sens »: boulanger, maraîcher, berger etc…. Cette épidémie a eu un effet « secouez-moi, secouez-moi » un peu comme après mai 68. Certains de ces changements se révèleront de vraie vocation. D’autres, non. Ce n’est pas si facile de vivre dans des villages isolés, avec pour seule compagnie, les insectes, les oiseaux et le facteur …..
Le film « Bergers » illustre cette recherche d’authenticité pour un jeune canadien qui a étudié la transhumance dans les livres et veut maintenant la vivre. Dure mise à l’épreuve d’abord avec « le berger industriel » qui n’a pas le temps de le former. Puis un berger au bord de la faillite sans successeur qui perd la tête et le traite durement. Et enfin la femme propriétaire d’un troupeau qui fait confiance à la bonne mine du jeune homme….
Un film sympa. Sans plus.