Ce 25 février 2016, Engie (ex GDFSUEZ) présente ses résultats 2015. Ils sont qualifiés de « mauvais » par la presse radio du matin. Perte de plus de 4 milliards d’euros. Une question : quel bilan peut-on faire de la fusion de Suez avec Gaz de France survenue en 2008 ? le fait d’avoir changer de nom ne fait pas une politique industrielle. Les gaziers et leur compétence ont été nettoyés ou quasiment. Il est vrai que leur culture de service public (IEG) a été qualifiée d’archaïque et de dépassée par les « champions des fusions acquisitions » qu’étaient nos nouveaux collègues. Personnellement je n’ai pas été renversée d’admiration par l’approche managériale des dirigeants de Suez, ni par leur raisonnement industriel, inexistant.

La « richesse » apportée par Gaz de France, était sa compétence sur cette énergie et ses infrastructures (en partie régulées et source de richesse pour l’actionnaire) qui ajoutée aux actifs de production d’Electrabel pouvaient donner une légitimité à ce nouveau Groupe sur le marché de l’énergie.  Transformation. Quelques années plus tard, le bilan est bien pâle. Avec en plus une expression publique consistant à expliquer que les résultats se font dans les pays en voie de développement et non plus en Europe (vieillissante et décadente). Autre question : si un Groupe du CAC 40 ne sent pas concerné par la recherche de développement de l’Europe et de la France ……alors ???